Pigeonniers

Un chantier d’insertion pour les pigeons

A Courbevoie, Meudon, Saint-Cloud, Suresnes

Une gestion éthique, raisonnée et durable

Qui sont les pigeons des villes ?

Espaces réalise des comptages à chaque passage de ses salariés dans un pigeonnier, ce qui permet de dresser un bilan annuel des populations de pigeons avec leur évolution et de mesurer l’efficacité du pigeonnier. Les pigeonniers aident à redécouvrir la diversité des pigeons (bisets, ramiers, colombins) et à mieux connaître leur mode de vie.

Quel entretien ?

Les salariés interviennent tous les dix jours pour nettoyer le pigeonnier, l’approvisionner en graines et contrôler les naissances. Les œufs sont comptés, stérilisés par secouage manuel et de la nourriture saine et équilibrée est apportée. Chaque année, deux désinfections (avec des produits naturels) sont réalisées pour éviter l’insalubrité, la poussière, les parasites et les odeurs.

Des équipes au cœur du quartier

Espaces sensibilise les habitants en leur montrant la volonté de la collectivité de limiter la population de pigeons. Des panneaux d’affichage et les suivis permettent de montrer l’utilité des pigeonniers urbains. Les salariés sensibilisent les riverains à cette gestion afin de stopper le nourrissage sauvage et illégal des pigeons.

Le nourrissage sauvage

Lorsque le nourrissage sauvage est présent, de nombreux pigeons se développent, ce qui est difficilement gérable par les Villes. Rappelons que ces nourrissages restent illégaux et que l’installation d’un panneau de communication aide à limiter cette pratique.

Installer un pigeonnier

Un pigeonnier s’installe autour de la population de pigeons. Il ne doit pas être excentré en bordure de ville au risque de ne pas être utilisé ou de l’être par les pigeons de la ville voisine.

Une étude avec Aerho

Espaces et Aerho ont été missionnées pour réaliser une étude des pigeonniers de Paris intitulée « Pour une gestion éthique, raisonnée et durables des pigeons bisets » (2017).

Pigeonnier dans un parc public
Entretien du pigeonnier

Espaces verts et talus

Gestion écologique et travaux encordés

Gestion écologique des espaces verts

La fauche tardive, b-a-ba de la gestion écologique

La fauche tardive est
une démarche alternative d’entretien et de valorisation d’un espace végétalisé qui respecte les cycles biologiques des espèces. Elle permet à la végétation de réaliser sa période végétative et offre des zones refuges à la petite faune (micromammifères, insectes, amphibiens, reptiles).

Travaux encordés sur sites pentus

Depuis quasiment sa création, Espaces a une spécialité d’entretien sur talus. Elle forme plusieurs équipes aux travaux encordés pour des interventions sur sites pentus. Leurs encadrants sont formés aux techniques d’évolution sur cordes et aux gestes de premiers secours en situation encordée.

Astuces pour tous

Faucher une bande le long des clôtures, bâtiments et trottoirs et laisser au centre des herbes hautes en zone de refuge.
Effectuer des fauches sélectives à différentes périodes de l’année en fonction des habitats, et une fauche tardive en automne après la montée en graines.
Créer des cheminements pour la circulation des usagers.
Récupérer les produits des tontes, fauches et tailles pour le compost, le paillage ou la mise en meules.
Laisser paître des animaux, en rotation grâce à des barrières mobiles…

Trame verte

Les espaces verts et naturels ont un intérêt écologique fort s’ils sont gérés de manière à être connectés. Lorsque les corridors écologiques sont entretenus selon les principes de la gestion différenciée et du génie écologique, ils contribuent à former un réseau dense et fonctionnel favorable au bon développement de la faune et de la flore, et donc à l’enrichissement de la biodiversité. La végétalisation doit être durable et développer la biodiversité dans sa conception et son entretien.

Biodiversité

En intervenant sur un ensemble de milieux aux caractéristiques locales propres, Espaces multiplie les actions en faveur de la biodiversité :

• Diversifier les habitats et leur structure pour accroître le potentiel d’accueil des espèces
• Conserver et restaurer des zones herbacées favorables aux insectes pollinisateurs
• Identifier, restaurer et préserver les corridors écologiques

Sensibilisation

Faire connaître la faune et la flore présentes en milieu urbain, accueillir des groupes et animer des sorties pédagogiques font partie des compétences d’Espaces pour sensibiliser les riverains des sites qu’elle entretient.

Taille aux abords d’un quai
Renforcement du talus sur la Petite ceinture

Biodiversité

Aménagements pour la faune et la flore

Accroître et préserver la biodiversité en ville

Berges

La restauration écologique des berges de Seine et de rivières favorise la croissance de la végétation rivulaire et la réintroduction d’espèces animales et végétales indigènes par la création d’habitats naturels.

De plus, les ouvrages de génie végétal jouent un rôle tampon, ils filtrent les eaux de ruissellement et protègent les berges contre l’érosion et les inondations.

Plans d’eau

La restauration des zones humides, telles que mares et étangs, offre de nombreux avantages. Elles sont des interfaces naturelles entre
les écosystèmes terrestres
et aquatiques et permettent
à une grande variété d’espèces d’interagir et de cohabiter.

L’utilisation de radeaux végétalisés, ou «îles flottantes» dans les plans d’eau permet d’améliorer l’esthétique des berges en béton et de créer un réseau alimentaire pour les espèces aquatiques grâce aux racines des hélophytes.

Petits aménagements

Gîtes pour les insectes et la petite faune, tressage de saule, ouvrages de génie végétal… font partie des aménagements réalisés par les équipes. Ils jouent un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité.

Ils accroissent la diversité des habitats disponibles, améliorent la connectivité entre les espaces naturels, renforcent les chaînes alimentaires et favorisent la pollinisation ainsi que la régulation des populations d’insectes ravageurs. Pour certains, ils améliorent aussi l’esthétique paysagère.

Une activité saisonnière

La saison idéale pour le génie écologique varie en fonction du projet (tressage de saules, fascines d’hélophytes, lits de plants et plançons…), des plantes utilisées et des périodes de reproduction des espèces faunistiques et floristiques. Toutefois, de manière générale, le printemps et l’automne sont les saisons les plus favorables pour ces activités.

Les espèces invasives

Les espèces invasives, par exemple la renouée du Japon ou l’ailante, mettent en péril la biodiversité par leur prolifération. La lutte contre ces espèces est une nécessité au fil des aménagements. Elles sont évacuées dans des déchèteries spécialisées.

La trame verte et bleue

Intégrer la trame verte et bleue dans les opérations d’aménagement est important afin de créer des corridors écologiques et de conserver des connexions entre les différents réservoirs de biodiversité.

La diversité des habitats

Les équipes d’agents d’environnement construisent et installent des spirales et des hôtels à insectes, des nichoirs, des gîtes à chiroptères, à hérisson, à bourdons… La nidification, le régime alimentaire, les préférences de substrat ou l’orientation par rapport au soleil sont prises en compte pour chaque aménagement.

Jardinière en pierre
Génie végétal sur des berges d’étang

Écopâturage

Entretien et animation avec l’écopâturage

Chèvres des fossés, moutons solognots,
moutons d’Ouessant, Thônes et Marthod…

Gestion douce avec l’animal en ville

En talus pentus

Des races petites conviennent aux terrains à forte pente. Espaces a choisi pour cela des moutons d’Ouessant et des chèvres. Ces animaux ont un impact moindre sur le sol et permettent un entretien sur une période courte, moyenne ou longue.

Ouverture de milieux

La chèvre des fossés est une bonne débroussailleuse pour rouvrir des milieux fermés. Elle aime une végétation ligneuse et c’est une grande consommatrice de renouée du Japon, une espèce envahissante. La chèvre s’adapte facilement au terrain.

Animation

L’écopâturage fournit plusieurs occasions d’animations dans l’année, à la découverte de cette activité. La transhumance s’organise au moment de la mise en écopâturage des animaux. Des naissances peuvent avoir lieu sur site. La tonte a lieu une fois par an

Gestion douce avec l’animal en ville

Des races petites conviennent aux terrains à forte pente. Espaces a choisi pour cela des moutons d’Ouessant et des chèvres. Ces animaux ont un impact moindre sur le sol et permettent un entretien sur une période courte, moyenne ou longue.

Des races petites conviennent aux terrains à forte pente. Espaces a choisi pour cela des moutons d’Ouessant et des chèvres. Ces animaux ont un impact moindre sur le sol et permettent un entretien sur une période courte, moyenne ou longue.

Des races petites conviennent aux terrains à forte pente. Espaces a choisi pour cela des moutons d’Ouessant et des chèvres. Ces animaux ont un impact moindre sur le sol et permettent un entretien sur une période courte, moyenne ou longue.

Une activité saisonnière

La saison est de 7 à 8 mois et correspond à la saison de pousse de la végétation. Il est peu fréquent de faire du pâturage en décalé.

La surface et les abris

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Des clôtures adaptées

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Moutons solognots au Jardin du Piqueur
Dans un parc public à Malakoff
Dans le parc de Saint-Cloud

A Chaville : animaux en talus, clôture fixe
A Garches : animaux présents toute l’année dans le parc de Saint-Cloud, notamment devant le Jardin du Piqueur et allée de Marnes, clôture mobile
A Guyancourt : deux sessions par an sur un site difficile d’accès, clôture fixe
A Noisy-le-Roi : animaux présents de mars à octobre dans plusieurs sites communaux, clôture fixe
A Saint-Cloud : animaux visibles de mars à octobre sur le talus des Milons, clôture fixe, et au lycée Santos Dumont, clôture mobile