Gestion différenciée
Espaces applique sur ses chantiers les principes de gestion différenciée, méthode d’entretien des espaces naturels urbains qui respecte les équilibres naturels et préserve la faune et la flore locales et les ressources naturelles (eau, air, sol). Cette gestion raisonnable des espaces consiste à ne pas intervenir de façon systématique mais uniquement quand il y a besoin et selon l’usage du lieu.
En pratique, il s’agit :
• de proscrire les produits phytosanitaires,
• d’adapter l’entretien (fauche, taille…) en fonction des usages et des cycles de vie, par des interventions douces réalisées aux périodes appropriées,
• de favoriser la biodiversité locale (limitation des espèces envahissantes, semis, plantation de haies…).
Ainsi, Espaces élimine l’usage d’engrais chimiques, pratique le compostage, utilise les produits biologiques et les produits issus du commerce équitable, privilégie les déplacements doux pour le personnel, la traction animale et le transport fluvial sur les chantiers, met en œuvre la collecte sélective des déchets.
Protéger les espèces rares et lutter contre les espèces invasives
Espaces élabore des plans de gestion afin d’adapter les techniques utilisées sur les chantiers pour favoriser ou protéger la biodiversité. Espaces met ainsi en place des actions de protection des espèces rares, notamment par la pose de clôtures et de panneaux d’information pour sensibiliser les publics à leur présence sur les sites.
Cela s’accompagne de plans de lutte contre les espèces invasives, notamment celui de la renouée du Japon appliqué sur l’ensemble des chantiers de l’association. En effet, sur les sites gérés par Espaces, une dizaine d’espèces se montrent particulièrement envahissantes, parmi lesquelles la renouée du Japon, le robinier, le buddleia, le solidage du Canada, etc.
Parmi les espèces de plantes présentes en Ile-de-France, une partie d’entre elles sont considérées comme « invasives ». Il s’agit d’espèces qui ont été introduites en Ile-de-France et ont réussi à se maintenir et se développer, mais dont l’absence de prédateurs ou l’urbanisation croissante leur ont permis un développement exubérant. Certaines se disséminent dans les milieux naturels et semi-naturels, qui tendent alors à évoluer vers des milieux peu diversifiés.